don't speak

l'identité,, James Stuart Cofield, le fils unique, l’héritier. La relève assurée. la naissance,, C'est le 20 mars 1965 que James à poussé son premier cri, ici, à New York city, dans une des maternité privée qui orne la ville. Ce qui fait, qu'il est purement américain, et ce, depuis maintenant 51 ans. l'occupation,, Tu vis pour ton métier, avocat, tu ne défends que les plus grands, les plus gros. Mais, autrement, tu as aussi ce don pour le piano, l'amour de la peinture et surement un peu trop du Whisky. le coeur, le corps,, Seul, tellement. Tu n'as jamais été si bien accompagné et si seul. Femme à ton bras, une nouvelle tous les jours. Tu n'as que le vide si lourd dans ton cœur. Femmes qui ne sont là que pour l'ornement. Cela fait bien longtemps que personne ne s'est glissé là, sous tes draps. Et, surement pas une femme. Il n'y a que les hommes, qui te font vibrer. Mais, jouer le charmeur n'a rien de compliquer. Sauver les apparences. Tromper tout le monde. la famille,, Tes parents sont encore de ce monde. Plus à New York, non, dans la campagne proche, petit manoir de retraite, tu t'y rends régulièrement pour les repas familiaux. Et puis, papa appel souvent, pour savoir comment se porte l'empire qu'il a créé. le porte-monnaie - ($$$$$$). Tu ne manques de rien, en fait, tu n'as jamais manqué de quoique ce soit, encore moins maintenant. la popularité,, Franchement, ce n'est pas toi qui t'occupes de tout ça. Tu ne saurais même pas te connecter pour poster un...tw...tweet. Les personnes que tu paies pour ça s'en occupent parfaitement. Photos de fêtes, de victoires et autres parcours tes comptes. Le reste, tu n'en as aucune idée. Tu sais juste que beaucoup ne t'aiment pas vraiment. la délinquance (oooooo) Tu n'en as pas fait des tonnes, quelques infractions de la route. Des conneries dans ta jeunesse. Rien de bien répréhensible. Même maintenant ça arrive. Mais, y a rien qui passe. Tout qui glisse et ne s'arrête pas. Tu ne sais même plus si tu as déjà payé une amende !

Y avait pas vraiment de question à se poser. Ça non. Non. Parce que t’étais né avec un chemin tout tracé. Pas de question. Pas de rébellion. Oué, le fils parfait qu’écoute. Le fils parfait qu’obéit. T’as pas vraiment eu d’adolescence. Peut-être que t’aimais ce que tu faisais. T’aimais être là, assis sur le bureau de papa. Rire avec lui. Projets futurs. Vous voyiez la vie déjà en très grand. Oué, passion dévorante. T’avais aussi la tête qu’allait avec. Obéir, aimer ça. Pas que t’étais totalement soumis. Ça non. T’en as loupé des cours. T’en as fait des murs. Parce que fallait être jeune. Faire des conneries et rire en voyant ta photo en première page des magazines de merdes. Oh oué. Fallait le faire. Parce que sinon, t’aurais eu une enfance de merde, une adolescence sans frisson. Alors, tu les as fait les quatre cent coups. Oué. Tout en ayant des notes parfaites. Des A+, même ++. Mais, ça n’a jamais vraiment été possible. Alors, juste aucune rature rouge et pourtant. Des mots bien au chaud dans un carnet. Parce que oué, James. Fallait en faire des conneries. Avant de faire ton premier jet dans le monde de ton père. Avant de se tenir sur le même piédestal. Égal, si ce n’est meilleur.

Parce que y avait cet esprit d’analyse, ce génie que tu possédais.
Que lui n’avait pas.
Tu lui as tout de suite montré. Fait comprendre.
Cette boite, ce monument serait tient. Et vite.
Tu l’as poussé, sourire monstrueux. Pas d’état d’âme.
Pour lui prendre sa place.
Fierté paternelle t’as fait tes premiers pas.

Suzanne Walker perd contre Monsanto corporation.
Comme il fallait s’y attendre du fils prodige de John Cofield, à la tête du cabinet Cofield&Lawyer. Le procès […]

Gagner.
Ne rien laisser.
Gagner.
Ne rien donner.

Sourire, le diable s'est réveillé.

Y en avait pas. Des clients lambdas. Non, Cofield&Lawyer ce n’est pas pour tout le monde. Cofield&Lawyer c’est pour faire gagner les plus gros. Ceux qui pourraient donner, mais, qui ne donnent pas. Ceux qui pourraient perdre, mais, qui ne perdent pas. James tu excellais. Aucune concession. Aucune perte. On te demandait et tu répondais.

Un cabinet à la plaque en or.
Un costume à deux mille dollars.
Sourire carnassier.

Mais, y a le verre de Whisky qu’à fait son apparition. Là, dans ta main. Là dans ta baraque, aux allures de studio Disney, vide. Vide de tout. Tableaux hors de prix. Solitude. Canapé en cuir véritable. Solitude. Cinq chambres. Vides. Solitude. Pourquoi gagner autant d’argent ? Pourquoi avoir autant d’argent ? Questions qui hantent. Rongent. Tu te demandes. Si ce que tu fais est bien. Si c’est ça. La vie. De toi, quel souvenir vas-tu laisser ? Avocat du diable, on ne gardera de ton nom que la douleur ? James, le Whisky tourne et s’écoule. Là, dans ta gorge.

Questions sans réponses.
Tu ne sais plus.
Et pourtant.
L’avocat gagne toujours.
Les voitures ronronnent.
Et les fêtes s’ordonnent.